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Affichage des articles du janvier, 2020

Le ressort intérieur, contre le global warming

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Je viens de terminer 'Anna Karénine'. Dans mon exemplaire de la Pléïade, c'est 'Résurrection' qui lui fait suite. Dont je découvre, comme un électro-choc, les premières lignes dans la traduction d'Edouard Beaux: ' Les quelques centaines de milliers d'êtres humains qui s'étaient rassemblés sur cet espace étroit avaient beau mutiler la terre sur laquelle ils s'entassaient; ils avaient beau écraser ce sol sous des blocs de pierre afin que rien n'y pût germer, arracher toute herbe qui commençait à poindre, enfumer l'air de pétrole et de charbon, tailler les arbres, chasser bêtes et oiseaux, le printemps était toujours le printemps, même dans la ville. Le soleil était chaud. Vivifiée, l'herbe poussait et verdoyait partout où elle n'avait pas été raclée, non seulement sur les pelouses des boulevards, mais encore entre les pavés des rues; les bouleaux, peupliers, merisiers déployaient leurs feuilles parfumées et gluantes, les till

L’expert littéraire auquel eut recours le père de Katherine Mansfield.

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Le père de Katherine Mansfield a accompli une brillante carrière de financier en Nouvelle-Zélande, gravissant au pas de course tous les échelons jusqu’à atteindre le poste éminemment prestigieux de président de la banque nationale du pays. Au soir de son existence, couvert d’honneurs et de distinctions, il décida - comme il convient aux hommes d’une telle stature - d’écrire un récit de sa vie. Aussitôt sa décision prise, cet homme résolu se mit au travail d’arrache-pied, et son livre, à l’image de sa vie, commença à s’écrire en ligne droite, sans tergiversation. Seulement jusqu’à un certain point cependant. Car quelque chose l’ennuyait - petit caillou de scrupule agaçant coincé dans sa chaussure. A mesure qu’approchait le chapitre qu’il projetait de consacrer à l’étrange existence de sa fille Katherine, il sentait de curieux doutes envahir son esprit. Il ne comprenait pas bien. Quoi ? Tout sûrement. Alors, finalement, pour rédiger ce fameux chapitre, le père de Katherine Mansfiel

Selon Hermann Hesse - 2020

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Rome, Trastevere, vicolo del Cedro « La vie de chaque homme est un chemin vers soi-même, l’essai d’un chemin, l’esquisse d’un sentier. Personne n’est jamais parvenu à être entièrement lui-même, chacun, cependant, tend à le devenir, l’un dans l’obscurité, l’autre dans plus de lumière, chacun comme il peut. » Hermann Hesse J'aime ces mots de haute vue, qui respirent l'intelligence, la sagesse, mais aussi l'amour et l'indulgence pour nous autres frères humains. Qui faisons ce que nous pouvons. J'aime l'idée qu'ils figurent en exergue de cette nouvelle année 2020. Comme une devise, un chemin vers de hautes et sages résolutions. Meilleurs voeux pour 2020 à vous qui passez par là. Au hasard, ou bien guidé par une secrète fraternité.